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Lettre aux Consommateurs !!

Publié: 22 novembre 2013 dans des indignés...

Consommateur.

Toi qui travailles pour consommer, pour payer le crédit de ton auto qui te sert à aller travailler.

Toi qui payes tes factures en temps et en heure, toi qui payes la TVA sur tous les produits que tu achètes.

Toi qui penses que la croissance, le progrès technologique et l’emploi sont les seules manières d’envisager le monde.

Toi qui as une carte bleue pour consommer partout tout le temps, la nuit, le dimanche, les jours fériés, et qui crois trouver le bonheur dans l’achat.

Toi qui vois la misère grandir mais qui t’obstines à croire que tout va bien, que toi tu t’enrichis, puisque tu payes des impôts.

Toi qui penses que, à leur tour, les pauvres n’ont qu’à travailler pour s’enrichir.

Toi qui te rassures en regardant les infos à la télé ou l’histoire, pour te dire que « finalement il y a pire ailleurs ou il y avait pire avant ».

Toi qui crois que l’immigration est la source de la crise actuelle puisqu’ « il y a trop de profiteurs de notre système social ».

Consommateur.

Ton caddie a les barreaux d’une prison et ton esprit est carré comme ta télévision. Souviens-toi que tu es humain, souviens-toi que tu ne vis pas pour le travail ni pour t’entourer d’objets futiles. Souviens-toi que le temps n’est pas l’argent mais ta durée de vie. Nous sommes des êtres doués de conscience, alors éteignons notre télé et servons nous de cette conscience. N’admettons plus ce qui est inadmissible, n’acceptons plus la misère, la pauvreté, engendrées par un système qui ne partage pas, qui combat la gratuité, qui écrase le don, qui repousse l’entraide et les valeurs humaines. Un système qui marchandise tout, aussi bien les ressources naturelles, les animaux que les humains. Un système qui se cache derrière des faux prétextes et des faux coupables, qui divise pour mieux régner. Acceptons le fait que la recherche constante du toujours plus de croissance économique n’est pas la solution mais bien le problème. Nous avons tout, nous avons des voitures, des réfrigérateurs, des ordinateurs, des avions, des machines, des magasins remplis de produits divers, nous avons tout, nous sommes riches, l’austérité est un leurre, un projet, une invention.

Le mot Humain s’associe avec le verbe être, pas avec le verbe avoir. L’argent n’est qu’une création de l’Homme, il ne doit pas devenir moyen de pression. Toi qui lis ce texte, cherche les portes de sortie au carcan qui t’empêche de t’émanciper, qui fait mal à tes proches, à tes semblables, qui noircie ton avenir. Ce carcan qui a pour seul but l’accumulation de richesses d’une minorité grâce à l’acceptation d’une majorité dont nous faisons partie. Le seul coupable de cette situation est notre acceptation.

Alors, les alternatives sont nombreuses, elles nous entourent. Achetons directement au producteur ou à l’artisan du coin, à la ferme, au groupement de producteurs, au marché, en AMAP, fabriquons, recyclons, réparons, prêtons, aidons. Imaginons et construisons demain sans ce système, défendons les besoins fondamentaux de l’Humain contre les intérêts économiques, car l’argent doit juste rester un moyen d’échanges. Refusons le marketing, les modes, l’obsolescence, la notion de rentabilité dans l’éducation, la notion de rentabilité quand il s’agit de droit au logement, d’accès aux soins et à la nourriture.

Lecteur, tu n’es pas un con-sot-mateur, alors MERCI d’agir en Humain pour notre avenir commun.

Le Changement Par La Consommation.

 Le Mur d’expression, Place Kléber

 

 La journée a commencé vers 10h place Kléber avec l’atelier « Mur  d’expression » libre qui s’est bien déroulé même s’il n’y avait pas la  petite maison qui était prévue à l’origine pour attacher les affiches et  qu’il n’a pas été possible d’utiliser les barrières pour les mettre. Le  « Mur » s’est donc transformé en « Sol » qui a occupé une grande  surface de la place Kléber. l’atelier a été une réussite puisqu’il a  duré jusqu’à 13h environ et qu’une bonne vingtaine de personnes sont  venus ensuite place de la République. Parallèlement, vers 11h15 place de  la République l’atelier d’échange de savoir s’est transformé en  discussion faute de participants suffisamment nombreux.

 

 Dès  l’arrivée à la place de la République des personnes qui étaient place  Kléber le pique nique s’est déroulé dans une bonne ambiance jusqu’à  14h30.

L’Assemblée Populaire, Place de la République

 

 Vers 14h30 l’assemblée populaire à débuté avec environ 40 personnes (de  divers horizons : de Metz, Mulhouse, d’Espagne,  d’ Alternative Libertaire Alsace, du  Parti Pirate, des Anonymous, puis vers le milieu de l’AP il y avait  jusqu’à 50 personnes présentes (le nombre a quelque peu diminué après la  « pause » lié au passage d’un cortège religieux).

 Vigilius a animé  l’AP en commençant par une présentation du mode de fonctionnement d’une  AP, à savoir le mode de discussion et les divers moyens « silencieux »  (les gestes) pour prendre la parole, le mode de prise de décision, les  valeurs à respecter (une participation pacifique, apartisane, sans  leader). Il a ensuite listé les différents rôles qui peuvent être  attribués : modérateur, celui qui s’occupe de donner la parole, celui  qui prend les notes afin de retranscrire au mieux afin que les décisions  prises ne soient pas remise en causes, le maitre du temps chargé  d’éviter que les débats ne s’éternisent sur certains points.

 Est ensuite venu le temps de l’ordre du jour avec trois grands points :

 – un point sur le « comité de vigilance populaire ».

 – un point sur la possibilité de faire ou non un occupy à Strasbourg.

 – un point sur les commissions.

 Personne n’a contesté l’ordre du jour, seul un Indigné de Metz a demandé si une « action clown » était au programme ou non.

 

 Régis a fait un bref exposé sur la naissance du mouvement des Indignés  : lié au printemps arabe, à la crise en Grèce, aux Indignados en  Espagne le 15 mai 2011 et l’Occupy de Wallstreet, puis le mouvement est  apparu en France. Les Indignés forment un groupe dont l’objet est d’une  part la réflexion afin de trouver des moyens de changer les choses et de  reprendre le pouvoir et d’autre part de mener des actions de  communication et des actions sur le terrain (action zéro watt,  occupation de certains lieux,…) .

 

 Les Indignés de Metz et de  Mulhouse ont également fait un petit exposé sur leurs situations  respectives puis Vigilius a exposé la situation à Strasbourg.

 A Metz  le mouvement est né le 29 mai 2011 afin de mettre fin aux dérives de la  finance et de la politique. Des actions ont été entreprises : 500  lettres ont été envoyées à l’Elysée, des discussions, des murs  d’expression libre, un « référundum populaire » a été tenté… Cependant le mouvement n’a pas pris et  aujourd’hui le mouvement de Metz est en « pause ».

 A Mulhouse le  mouvement est né le 15 mai 2011 mais il n’a vraiment décollé que le 15  octobre 2011. L’hiver à porté préjudice au mouvement et le nombre de  participants s’est vu réduire mais ils comptent bien faire redémarrer le  mouvement avec les beaux jours.

 

 A Strasbourg le mouvement est  découpé en « commissions » chacune chargé d’un aspect de la société. La  commission monnaie, finance et économie dont est chargé Vigilius entre  autre a été exposé par celui-ci avec notamment en ligne de mire  l’abrogation de l’article 123 du Traité de Lisbonne, le changement de  monnaie via les monnaies alternatives et une gestion différente des banques et du système bancaire.

 

 Les moyens d’informations ont  également fait l’objet d’une petite discussion et pour les personnes  désireuses d’être informé des activités des Indignés mais ne souhaitant  pas être sur Face Book, une feuille est passé ou chacun à mis son  adresse mail et Ferdinand a récupéré cette liste afin de mettre en place  une mailing list et tenir informé les personnes extérieurs qui ne peuvent être présentes aux assemblées.

 

 

 Après cette introduction  le premier point de l’ordre du jour a été abordé vers 15h20 : le «  contrôle populaire ». La première discussion a été de définir ce qu’on  entendait par « contrôle populaire » et Ferdinand a tenu a définir ce  contrôle comme une action visant à pousser nos élus à agir et ne pas se  contenter de les surveiller.

 Ont ensuite été évoqué les différents moyens alternatif de consommation : les AMAP, les SEL,…

 Une possibilité de fédération des différentes indignations a aussi été  évoqué et débattu. Vigilius a parlé du mouvement LKP de Guadeloupe pour  montré qu’une fédération est possible et souhaitable.

 La Charte  anticorps a été mentionné car elle vise a une transparence des liaisons  dans l’Administration et dans la politique. Une conseillère du Conseil  municipal de Strasbourg a même été démise de ses fonctions pour l’avoir  soutenu.

Le collectif Roosevelt 2012 (dont font parti S.Hessel, E.Morin..) a également été mentionné, de par l’intéret des propositions faites par ce collectif).

 

 Le deuxième point de l’ordre du jour a été abordé vers  16h40 (un cortège religieux ayant interrompu l’AP pendant un moment,  les débats ont été retardés) avec la question d’un éventuel occupy à  Strasbourg. Une petite discussion sur le nom à donné à cette action et  le fait que seulement 4 personnes dans l’AG étaient motivés pour un  occupy a amené à une autre possibilité. L’alternative ou préparation  d’un grand occupy passera par des assemblées de dans les quartiers dans les «  cités » de Strasbourg dans un premier temps puis dans toute la CUS et même d’autres villes des environs. Ce  genre d’action nécessitant une bonne organisation et ne pouvant trouver  d’organisation en une seule AG les discussions sur ce point reprendront  lors de l’AG du mercredi 16 mai. Ces petites AG ne seront pas à la place  de l’AG du mercredi mais en plus soit une grande AG le mercredi et une  assemblée de quartier à un autre moment dans la semaine.

 

 La proposition en l’état actuel consisterait à décider en AG du mercredi dans quel quartier aller tracter, afficher et discuter avec la population pour savoir où et quand une Assemblée pourrait être organisée dans leur quartier. Si cela s’avère possible et souhaitable, en décider lors de l’AG du mercredi suivant (ainsi que des modalités pratiques à prévoir), puis 2ème tractage-affichage dans le quartier avec date, heure et lieu. Cette idée suppose un groupe de tractage et pour la mise en page de tracts et d’affiches.

Le quartier gare est pressenti comme un quartier où les gens seraient assez disposés à participer à une Assemblée populaire.

 

L’AP s’est terminée vers 18h et les participants se sont doucement  dispersés. Les Anonymous présents ont appelé à une mobilisation le 9  juin contre ACTA à 14h place Kléber. Ce sera là dernière manifestation avant le vote ou le rejet de la loi.

Rach & Teuf se van con bicicletas
Estan en Estrasburgo desde algunos meses pero quitan a todo


(suite…)

les indignés à la Défense

le 15M en Espagne

Voici la liste des slogans recueillis par les indignés de Strasbourg depuis mai 2011 :

Un autre monde est possible, le nôtre

L’utopie, ça n’est pas l’irréalisable, c’est l’irréalisé

Le nous regarde pas, rejoins-nous !

Les logements c’est pas pour habiter c’est pour spéculer

La vie ou la survie ?

Leur bourse ou ta vie ?

La croissance de la décroissance est l’idéologie des cellules cancéreuses.

Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. Marc Twain

Tous unis pour un changement global !

Ne capitule pas devant le capital

Un peuple qui avance est un peuple qui pense

Un peuple qui pense est un peuple qui avance

Quand le bonheur national brut ?

quand l’injustice devient loi, la rébellion devient devoir – thomas jefferson

(suite…)

Lettre d’un indigné

Publié: 30 octobre 2011 dans des indignés...

Je me révolte contre les persécutions sur les Roms.
Je me révolte que l’on enferme des sans papiers sur ce motif
Je me révolte que l’on construise des nouveaux centres de rétention.
Je me révolte contre la loi LOPPSI, la loi Besson, les décrets contre la mendicité ou la vente à la sauvette
Je me révolte contre la publicité – véritable outil de propagande présente partout et tout le temps
Je me révolte contre le racisme d’état.
Je me révolte que les journaux appartiennent à des intérêts privés
Je me révolte contre une censure des sites web
Je me révolte que le programme des Jours heureux élaboré en mars 1944 soit démantelé point par point par notre gouvernement.
Je me révolte contre le gouvernement ( qui n’est pas le mien) dont nombre de membres ont un discours explicitement fasciste ( Longuet,Buisson, Guéant…)
Je me révolte contre la banalisation du discours raciste.
Je me révolte contre cette société de fichage permanent.
Je me révolte contre le fichier Base-Eleves.
Je me révolte contre les réformes ultra sécuritaires des hôpitaux psychiatriques
Je me révolte contre le pillage de nos amis grecs
Je me révolte contre la marchandisation du vivant.
Je me révolte contre le nucléaire et son monde

Je résiste pour la remise en place de l’anonymat de la correspondance, de circulation
Je résiste pour une égalité de traitement entre affichage publicitaire , associatif et politique
Je résiste pour la liberté d’information
Je résiste pour ma liberté d’aller et venir, de parler, communiquer, informer, sans rapport marchand, ma liberté d’expression et de réception, ma liberté de choisir un travail ou ne pas effectuer un travail salarié,
Je résiste pour ma liberté d’avoir un toit et à manger tous les soir pour mes proches et moi- sans être fiché, diabolisé.

Je résiste pour glisser du tous contre tous vers le tous pour tous.

Réveillons nous pour mieux rêver !
Lampion

Lettre d’une indignée

Publié: 30 octobre 2011 dans des indignés...
Pourquoi je m'indigne ?

Je m'indigne depuis que j'ai entendu prononcé pour la première fois ce mot : mondialisation.
Il existe une liberté de circulation des biens, des marchandises, des flux financiers...
mais qu'en est-il des personnes ?
Ou est la place de l'homme  ?
Je m'indigne contre ces flux financiers qui génèrent des milliards et milliards de bénéfices,
chaque jour par la simple spéculation boursière.
Je m'indigne car aucune loi légifère ces transactions qui favorisent les blanchiments,
et fuites de capitaux vers les paradis fiscaux.
Je m'indigne avec Attac et suis pour une taxation des flux financiers.
Je m'indigne depuis des années car maintenant une entreprise
qui ne fait pas plus de 10% de bénéfices n'est pas rentable auprès de ses actionnaires
et ferme ses portes du jour au lendemain,
ce qui engendre des milliers et milliers de suppressions d'emploi.
Je m'indigne car nous humains sommes soumis à cette toute puissante loi du marché.
Je m'indigne car je n'accepte pas ce monde et me sens vivante,
avec la force de rêver un autre monde,  où l'homme reprendra sa place...
Je m'indigne car je ne me soumets pas.
Je m'indigne avec joie le 15 mai, car le soulèvement des espagnols me donne espoir et force.
Je m'indigne avec les espagnols et autres indignés à Strasbourg qui les soutiennent.
Je m'indigne car comme la démocratie actuelle n'est que pure fiction.
Nous avons tous droit à la parole, le droit d'être entendu, de proposer, et d'initier.
J'aime les indignés car il n'y a pas de chef, de leaders, ou d'élus.
J'aime les indignés car tout reste à être imaginé, et construit ensembles.
J'aime les indignés car ils donnent la place au local et la force du global.
Il ne s'agit pas de renverser un gouvernement ou de lancer une simple révolution.
Il s'agit d'imaginer ensemble et d'initier le monde de demain.
Quelle structure ? Quels outils ? Quelles alternatives ? Quelle démocratie ?
Comment laisser place aux voix et initiatives de chacun.
Comment se lancer le défit de l'individualité dans la communauté ?
Comment valoriser la différence et effacer cet esprit de compétition ?

Virginie Desbois, indignée
LETTRE DES INDIGNÉS AU PARLEMENT EUROPÉEN.
Suite à l’Agora, le 15O à Bruxelles 2011
Nous sommes venus ici pour communiquer les raisons pour lesquelles, dans l’immédiat, nous rejetons votre invitation à débattre nos propositions devant les parlementaires.
Nous pensons que notre débat n’a pas sa place dans ce parlement.
Nous croyons qu’il faut amener le débat sur toutes les places, où les gens puissent venir et participer de manière horizontale en appliquant la méthodologie assembléaire.
Nous nous référons à cette nouvelle philosophie qui se propage à travers les espaces publics des villes du Monde. Nous sommes en train de faciliter et de perfectionner le débat.
Nous voulons le porter dans toute l »Europe, pour la construire ensemble, avec clairement l’objectif qu’elle puisse appartenir aux personnes.
La société tout entière doit être capable de participer à un nouveau processus de dialogue politique entre les citoyens et ceux qui prennent les décisions pour elle.
Tout au long des marches vers Madrid en juillet et vers Bruxelles depuis Août, nous les indignés avons recueilli les plaintes et les propositions dans les villages et les villes par lesquels nous sommes passés. Les voix auparavant oublíées ont trouvé un écho dans nos assemblées. Mais le voyage ne fait que commencer.
Ensemble nous devons réfléchir au système politique actuel, qui ne défend pas les individus mais les corporations.
Nous vous remercions pour votre offre, mais si vous souhaitez nous connaître et débattre avec nous de nos propositions, vous êtes invités au même titre que n’importe quel citoyen, à participer aux assemblées et activités qui vont se dérouler.
Pour commencer nous vous invitons à vous joindre à l’assemblée qui a lieu en ce moment aux portes du Parlement, dans le cadre de l’Agora Bruxelles 2011.
Tous ensembles, nous pouvons travailler à une Europe plus unie et construire un nouveau monde, plus humain.

Dernières nouvelles des indignés

Constance B., 16 juin 2011.

Il ne s’agit pas même d’un campement, car au matin, lorsque des éclaireurs sont revenus sous l’arbre protecteur de l’auguste place de la République, toute la galerie de tracts, dessins, textes qui s’y étaient accrochés avaient disparus, volatilisés.

« Ami entends-tu le vol noir… »

 Ce sont surtout des gens jeunes qui sont là, inquiets d’un bonheur rendu improbable par la peur du chômage et de la précarité qui les amèneraient à vivre sous tente POUR DE BON (je songe à leur contact, qu’il faudrait préparer l’hiver…). Comme les Grecs et les Espagnols qu’ils sont venus soutenir, inquiets aussi pour leurs parents qu’ils voient s’épuiser pour certains, dans une survie sans perspective, consommer des « biens » dont ils n’approuvent pas le mode de production et qui détruisent la beauté-bonté de la nature.

 Ils semblent dire que personne ne les attend : aucune place, sinon celle qui se construit encore, ça et là, par la parole qui se prend.

Reprendre la parole est un slogan plusieurs fois évoqué, sans impératif autre que celui de l’assortir de nourriture humaine : plusieurs fois est évoquée la nécessité de formation, d’intervenants pertinents sur les questions du poids de la finance, des perspectives de l’éducation… ou sont les profs ?

 Une pelouse de classe les attend, place de la République, le mercredi soir surtout : les économistes appelés à réduire la question de l’emploi, à la flexibilité par les nouvelles instructions officielles des lycées… qu’ils viennent conter les mécanismes du chômage dont il est desormais interdit de faire mention en cours…

Redonner le droit de cité.

Une jeune fille veut des OBJECTIFS D’ACTION. Je songe tout bas que le but ultime, c’est d’en arriver à la situation de départ de ce mercredi soir, où des humains se parlent.